sexta-feira, 3 de abril de 2009

Até mesmo o Le Monde acordou para a realidade!!!

O jornal francês descobriu que há muitos católicos que não se deixam iludir pelas campanhas mediáticas contra Bento XVI promovidas pelos que desejam que a Igreja de Cristo esteja impossibilitada de cumprir a sua missão profética no mundo secularizado de hoje, missão esta irrenunciável, pois lhe vem do mandato do seu Fundador.

Estes não só não se deixam levar pela histeria coletiva, como alguém já nomeou este fenômeno mediático, mas combatem com todos os meios para que a realidade dos fatos não seja encoberta pela mentira e pelo ódio à fé e para que todos possam perceber a grandeza do pontificado de Bento XVI que será sem dúvida reconhecido como um dos maiores da história!


Les nouveaux hussards du pape

Stéphanie Le Bars

Un collectif de "cathos fiers de leur pape" appelle à manifester "pacifiquement" devant les cathédrales de France, samedi 4 avril, en soutien à "notre très cher Saint-Père". "Montrons que les cathos ne sont pas morts. Mais faites attention de ne pas transmettre l'info à des anti-cathos", prévient le courrier qui circule sur le réseau social Facebook depuis quelques jours.

Dans la même veine, d'autres fervents fidèles de la "Génération Benoît XVI" ont offert au pape un site Internet pour lui manifester leur "entière confiance". En un mois d'existence, ce "Manifeste de carême", intitulé "Benoît, j'ai confiance en toi", a collecté plus de 27 000 signatures. Lors du week-end de Pâques, les laïcs à l'origine de cette initiative devraient "se rendre à Rome" pour remettre au pape la "liste des signataires".

"Nous voulons assurer Benoît XVI, très affecté par la tempête médiatique déchaînée contre lui, de notre attachement filial et de notre entière communion dans son effort de réconciliation. Les accusations mensongères proférées quotidiennement dans les médias jettent un discrédit profond sur la personne du pape", écrivent les promoteurs du site. Parmi eux, les inventeurs de Touche pas à mon pape !, qui ont repeint la petite main levée, symbole de l'antiracisme, aux couleurs du Vatican, jaune et blanc.

Tout aussi réactifs, au risque de dérapages, comme l'ont montré les altercations devant Notre-Dame de Paris, dimanche 22 mars, d'autres jeunes catholiques ont fondé le collectif Act Hope, en écho à l'association Act up. Leur combat : défendre Benoît XVI après le tollé suscité par ses propos sur les méfaits du préservatif dans la lutte contre le sida et dénoncer "les partis irrespectueux des bonnes moeurs et des croyants", Parti communiste et Verts.

Très présents sur Internet, militants et organisés, proches pour certains de la droite nationaliste, ces nouveaux hussards du pape à la "loyauté indéfectible" multiplient les initiatives en réaction aux critiques qu'essuie Benoît XVI depuis fin janvier. Après la levée de l'excommunication de quatre évêques intégristes, une série de déclarations ou de décisions venues de Rome ont suscité l'incompréhension d'une partie des catholiques et de l'opinion publique. Contre-feux allumés face à la crise de confiance que connaît l'Eglise, notamment en France, les prises de position identitaires et parfois radicales de soutien au pape entretiennent à leur tour de nouvelles crispations, confortant au passage certains fidèles dans une posture de repli.

"La période crée des tensions entre fidèles", reconnaît Emmanuel Delhoume, membre du Forum des républicains sociaux, le mouvement de Christine Boutin, et défenseur du courant traditionaliste dans l'Eglise. "Parce qu'il clarifie les choses, ce pontificat fait souffrir certains catholiques."

"SERRER LES RANGS"

"Ce climat provoque des crispations", estime aussi Jean-Yves Naudet, universitaire, président de l'Association des économistes catholiques. "La volonté de Benoît XVI de refaire l'unité de l'Eglise n'enchante pas toutes les sensibilités. Pourtant, pour éviter les tensions, mieux vaut serrer les rangs. Car le rôle des catholiques consiste à comprendre ce que veut le pape, pas à crier avec les loups."

"Il y a dans l'Eglise beaucoup de blessures et de divisions ; il nous faut retrouver le chemin du dialogue", défend Guillaume de Prémare, porte-parole du Comité Urgence pape. "La stratégie de la citadelle assiégée, ces raidissements sont un danger pour l'Eglise, car ils représentent des obstacles à la diffusion de l'Evangile", assure ce consultant en communication, qui juge "les violences contre-productives".

Avec Patrice de Plunkett et Vincent Neymon, deux autres professionnels de la communication convaincus du bien-fondé des orientations de Benoît XVI, M. de Prémare vient de lancer l'association Médias et Evangile. Visant une action à long terme, ces "catholiques fidèles au pape" veulent essayer de pallier "les erreurs de communication, le déficit d'explications et le manque de réactivité".

"Face à cette situation incroyable d'incommunicabilité entre l'Eglise et le monde, il y a un besoin de pédagogie pour dissiper les malentendus et traduire le message de l'Eglise auprès du grand public", explique M. de Prémare. Médias et Evangile aurait déjà reçu les offres de service d'une trentaine de professionnels de la communication.

Source: Le Monde